Eiffel tower
Quelques retrouvailles avant les fêtes au pied de la Tour Eiffel, juste en dessous dans l’axe. Forcément l’appréhension est forte, surtout quand des mois voire des années séparent ces épisodes. Mais la famille ça ne se perd pas. Habitudes inchangées, mêmes blagues, mêmes manies, même facilité d’euphorie, même confort dans les propos : ma cousine comme au premier jour. Pourtant deux années ont passé depuis notre dernière folie. Ont suivi des sorties sans vigueur et un retour à la normal. La peur de replonger dans la débauche de soirées de plus en plus arrosées en retrouvant ma cousine. Et puis toute peur envolée, sourire au lèvre, bien dans mon rôle : la vie est belle… rien n’est important, tellement rien que les discours sont futiles. La journée est légère et se finit sur la promesse de se revoir le lendemain : préparation d’une soirée réussie : anniversaire d’une amie de lycée, boîte de nuit, dodo chez moi. Râté. Finalement ce sera un après-midi à la Tour Eiffel comme la veille. Journée ensoleillée. Illuminée par les flash des photo immortalisant des sourires, des grimaces, des poses coquines et osées suivies d’éclats de rire.
Deux amis nous rejoignent. 3 ans nous ont séparé d’eux. Quelques centimètres de plus mais le même sourire ravageur de celui qu’on s’est échangé. Des gamineries, des flatteries… le soleil se couche et on rentre. Derrière nous la Tour Eiffel scintille encore pour quelques minutes. Le trajet est encore long. RER, couloirs, métro, couloirs, chemin du retour.
Blinis yaourt. Re sortie. Le chemin jusqu’au métro, métro, couloirs, métro, re couloir, et re métro. Arrivés à Maubert, même devant un plan, sans adresse difficile de trouver le bar. J’appelle la copine en question. Pas de réponse. Plusieurs fois de suite même… la loose. Frigorifiée devant un panneau publicitaire d’un côté, un plan de l’autre, trois clochards matent en débouchant une ennième bière… Une décision s’impose. Une autre soirée sur les Champs Elysée fera l’affaire. Les 20€ de l’entrée me rebutent un peu moi et mon budget 0€… Aller un effort pour la sister et ses amis. D’ailleurs, les amis ne sont pas là. Tiens le Virgin a brulé! Accrochée au bras de ma soeur, la remontée des Champs ne se fait pas sans mater les petits pompiers moulés dans leur combi. Bon… gros plan galère là… Je suis gélée, fatiguée, mes yeux tirent, mes jambes plus trop. Yes !! je l’ai convaincue, on rentre.. bon… à pied, mais on rentre. Une douche bien chaude plus tard et je me glisse dans mes draps. Et plongeon en saut carpé dans un sommeil sans rêve.